Les entreprises sont à la recherche de nouvelles méthodes pour résoudre les nouvelles problématiques : augmentation des coûts, crise environnementale… Dans ce contexte, la mise en place du lean management devient une véritable plus-value.

 

La sobriété énergétique : un enjeu écologique et financier majeur

Des coûts énergétiques de plus en plus élevés

Quel que soit leur secteur ou leur taille, les entreprises ont vu ces derniers mois une véritable explosion des coûts liés à l’énergie. Les dépenses énergétiques représentent un véritable problème financier, celles-ci étant proportionnelles à la quantité de biens produits. Par ailleurs, le contexte géopolitique ne laisse que peu de place à l’espoir d’un retour à la normale à court terme des prix de l’énergie.

 

La RSE en ligne de mire

En parallèle, les consommateurs sont de plus en plus attentifs aux comportements que peut avoir une entreprise, notamment de son positionnement vis-à-vis des enjeux sociaux et environnementaux que rencontre la société. Chaque entreprise doit ainsi développer sa Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE), en particulier sur le plan écologique, afin de montrer son implication et sa demarche pour lutter contre le gaspillage, la surproduction, etc. Cela passe notamment par des actions promotionnelles, mais aussi et surtout par des changements concrets dans l’organisation interne des différentes équipes.

Le gaspillage énergétique : le 9ᵉ muda du lean management ?

Le muda, “gâchis” en japonais, est un principe clé du lean management, dont l’objectif est de supprimer toutes les potentielles sources de gaspillage qui peuvent interférer le bon déroulement des activités. L’énergie, plus que jamais auparavant, est également devenu une ressource à optimiser.

 

Définir un indicateur d’efficience énergétique

La réduction des coûts d’énergie doit nécessairement passer par une maitrise claire des coûts et des facteurs qui peuvent être réduits, voire supprimés. Mettre en place un indicateur complet et objectif de la performance énergétique est plus que jamais nécessaire pour identifier les postes, les équipements et les processus les plus rentables, et par extension ceux qui ne le sont pas.

 

Mesurer l’énergie utile nominale

Pour qu’un tel indicateur puisse être déployé à l’échelle de toute une entreprise, il est indispensable de connaitre l’énergie utile nominale, et sa proportion en comparaison de la quantité totale d’énergie dépensée. Chaque méthode de production gaspille une certaine quantité d’énergie, en fonction de la performance de chaque appareil utilisé lors du processus. En mesurant l’énergie utile nominale, il devient possible d’identifier les postes de travail les moins rentables en comparaison de l’énergie dépensée, et de réaliser ainsi des économies.

 

Le lean management : un allié pour les enjeux de demain

Alors que les entreprises doivent réfléchir à de nouvelles organisations, le lean management s’impose comme un choix des plus avantageux pour dynamiser les performances de ses salaries. Le lean management repose sur un principe d’analyse et de décomposition du processus du travail, permettant d’y identifier les éléments les moins utiles. Le flux de travail est ensuite réadapté pour rester le plus fluide possible, en éliminant autant que possible les potentielles interruptions et obstacles.

Le lean management vise à limiter la production à la hauteur de la demande, évitant ainsi d’engager des frais inutiles dans une offre qui ne sera pas consommée. Face aux nombreuses problématiques qui jalonnent le quotidien des sociétés, cette methode de management permet de limiter au maximum les charges sans pour autant sacrifier la productivité.